L'expertise scientifique

Cancer pulmonaire, inhibiteur des inhibiteurs des checkpoints PD-L1 et aggravation de la sclérose en plaques

La prise en charge des cancers pulmonaires a évolué depuis quelques années, avec l’introduction des inhibiteurs des inhibiteurs des checkpoints PD-L1. Isitan et al. (Yale), rapportent une aggravation de sclérose en plaques, traitées par une seule injection d’atezolizumab (inhibiteur de checkpoint PD-L1) [1].

Commentaires

Les inhibiteurs des checkpoints PD-L1 sont des pourvoyeurs de maladies auto-immunes (polymyosite, myasthénie). Ils peuvent aggraver la sclérose en plaques, même après une seule injection. Ils rejoignent les anti-TNF, comme traitements contre-indiqués chez les patients ayant une sclérose en plaques.

Encéphalite herpétique  : facteur de risque de la survenue d’une encéphalite auto-immune [2]

Une malade de 75 ans a eu un diagnostic d’encéphalite herpétique sur un tableau d’encéphalopathie et d’hallucinations visuelles, traitée par aciclovir pendant 3 semaines. Elle présenta une semaine après l’arrêt de l’aciclovir une récidive d’encéphalopathie, confirmée sur la ponction lombaire avec une méningite lymphocyte. Le traitement a consisté en un bolus de méthylprednisolone pendant 5 jours avec une amélioration majeure des symptômes et normalisation de la ponction lombaire.
Le bilan auto-immun était négatif, y compris les AC anti-pa ra néo pla siques, notamment anti-NMDA.

Commentaires

Cette observation confirme le caractère favorisant des encéphalites herpétiques dans le développement ultérieur des encéphalites auto-immunes, requérant un traitement différent d’aciclovir, notamment par bolus de méthylprednisolone.

Efficacité de la cladribine dans les SEP rémittentes et progressives

De Trane a étudié l’efficacité de la cladribine dans une population de 211 patients ayant une SEP (103 rémittentes et 108 progressives) [3]. L’âge moyen était de 44 ans, la durée moyenne de la SEP était de 11 ans, avec un score EDSS de 5.5. Le suivi moyen était de 2 ans.
Les effets secondaires ont été des troubles digestifs (1 %), cutanés (6 %), des pathologies auto-im munes (15 %). 97 % des patients suivis ont présenté une lymphopé nie, tous de grade 1 ou 2.
72 % des patients avaient un score EDSS stable ou amélioré à 2 ans, l’IRM était inactive dans 83 % des cas.

La lecture de cet article est réservée aux abonnés.

Découvrez nos offres d'abonnement

Abonnez-vous à la revue et accédez à tous les contenus du site !

  • Tous les contenus de la revue en illimité
  • Les numéros papier sur l'année
  • Les newsletters mensuelles
  • Les archives numériques en ligne

ou

Achetez cet article

Ajoutez cet article à votre panier, procédez au paiement et retrouvez-le dans votre espace.

ou

Inscrivez-vous gratuitement sur Neurologies.fr et bénéficiez de l'accès à de nombreuses catégories du site !

  • Accès aux articles des catégories : Etudiants, Le jour où, Cabinet de curiosité, Conseil associé, Doc+, Mémo conseil, Molécule, Revue de presse, Pharmacovigilance
  • Les newsletters mensuelles