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Consommation de protoxyde d’azote et addiction : analyse de cas cliniques selon les critères du trouble de l’usage

Résumé
Le protoxyde d’azote est une substance de plus en plus mésusée à travers le monde dont la consommation entraîne des complications parfois graves. L’existence de l’addiction au protoxyde d’azote est encore débattue à ce jour. Trois cas cliniques sont proposés et examinés sous l’angle du trouble de l’usage en substance défini selon le DSM-5. Du fait de l’existence de critères de trouble de l’usage chez ces patients, il paraît nécessaire d’aborder la prise en soins des patients consommateurs aussi bien sur le plan addictologique que somatique.

Abstract – Nitrous oxide consumption and addiction: Analysis of clinical cases according to the criteria of use disorder
Nitrous oxide is a substance that is increasingly misused around the world whose consumption sometimes leads to serious complications. The existence of nitrous oxide addiction is still debated to this day. 3 clinical cases are proposed and examined from the perspective of substance use disorder defined according to the DSM-5. Due to the existence of criteria for use disorder in these patients, it seems necessary to address the care of drug-using patients both on an addictological and somatic level.

Introduction

Le protoxyde d’azote, plus connu sous l’appellation de gaz hilarant, a été isolé au XVIIe siècle. Ses propriétés anesthésiantes et analgésiantes ont été découvertes au début du XVIIIe siècle. Il est mésusé depuis lors [1]. Depuis quelques années, ce mésusage s’est largement répandu en France et à travers le monde [2].
L’augmentation du nombre de consommateurs et des quantités consommées, notamment via de nouveaux contenants, a amené à la découverte de nouvelles complications en faisant ainsi un problème de santé publique préoccupant [3].
Le protoxyde d’azote a longtemps été décrit comme peu, voire non addictogène [4, 5]. Des travaux récents d’addictovigilance rapportent des éléments en faveur du potentiel addictogène [6].
Nous présentons trois cas cliniques de patients rencontrés via la filière de prise en soins des consommateurs de protoxyde d’azote du CHU de Lille. Cette filière rassemble des professionnels de santé de spécialités diverses (biologie, addictologie, neurologie, addictovigilance, urgences, médecine vasculaire…). Nous les présentons sous un angle addictologique.

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