Introduction
La maladie de Parkinson est une pathologie chronique fréquente. Elle est la seconde maladie neurodégénérative après Alzheimer dans le monde. Sa prévalence est de 1 adulte sur 250 en France. Selon Santé publique France, plus de 200 000 personnes sont aujourd’hui touchées sur le territoire et 25 000 nouveaux cas se déclarent chaque année, soit un nouveau cas toutes les 2 h 30. C’est la maladie qui connaît la croissance la plus rapide au monde, notamment en raison du vieillissement de la population. Le nombre de patients devrait doubler d’ici à 2040 pour atteindre 12,9 millions de malades dans le monde. Soit près de 500 % d’augmentation en 50 ans [1]. Le métier d’IPA, depuis sa création, cherche un positionnement innovant et proactif afin d’améliorer et de faire progresser en qualité les accompagnements patients. Depuis 2018 [2], son identité se détermine par sa transversalité et sa plus-value via une vision bio-psycho- sociale [3] auprès des patients. Son apparition en France est liée à une dégradation progressive de l’accès aux soins par la diminution de l’effectif médical, mis en lumière par le rapport Berland [4] de 2003. Les délais de consultation de neurologie s’allongent, les lits d’hospitalisation se raréfient ce qui rend complexe l’accompagnement des patients chroniques.
Même si le propre de l’IPA n’est pas d’être spécialisé, il peut constituer un vrai apport au sein de services comme la neurologie, et permettre d’y aborder le virage ambulatoire. Si le vasculaire représente la cohorte la plus importante d’hospitalisations en neurologie, créer des parcours ambulatoires liés aux pathologies chroniques, comme la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson ou encore l’épilepsie, semble indispensable afin d’économiser les ressources d’un service et de prévenir les aggravations majeures liées à un séjour prolongé. Le développement du service d’Eaubonne (ville du Val-d’Oise) s’est fait sur la base de filières ambulatoires [5]. Elles constituent un support non négligeable sur le plan local afin d’être une plateforme d’orientation clinique. On peut d’ailleurs mettre en avant l’aspect innovant d’un service de neurologie sans lit d’hospitalisation au sein d’un centre hospitalier général (CHG) d’environ 1 000 lits. L’étape suivante, en lien avec la montée en puissance de l’ambulatoire, est de réfléchir à un accompagnement holistique au long cours pour anticiper les besoins des patients parkinsoniens et faire émerger des perspectives de recours en cas de nécessité.
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