Les schémas de neuro-anatomie : la circulation postérieure

Introduction

Après la circulation antérieure, la chronique du mois s’attaque à la difficile circulation cérébrale postérieure assurant l’irrigation des lobes occipitaux, des régions temporales médianes, du tronc cérébral, du cervelet et même d’une partie de la moelle spinale. Cette circulation est particulièrement importante pour des fonctions de vision, pour la coordination motrice, l’équilibre, le tonus, et la production du liquide céphalorachidien. Elle assure la vascularisation du tronc et donc de certains centres somatiques et végétatifs vitaux.
La circulation cérébrale postérieure prend son origine à la jonction des artères vertébrales, qui forment l’artère basilaire. Cette dernière se divise ensuite en artères cérébrales postérieures (ACP), qui à leur tour se ramifient pour alimenter les différentes structures cérébrales et cérébelleuses. Ce réseau complexe comprend plusieurs segments et branches, chacun jouant un rôle particulier dans l’irrigation des régions cérébrales spécifiques. L’étude des artères cérébelleuses, des segments de l’ACP (P1, P2, P3, P4) et de leurs ramifications, ainsi que des autres artères de la circulation postérieure, permet de mieux comprendre l’organisation et la fonction de cette région vitale du cerveau qui est impliquée dans environ 20 % de tous les AVC ischémiques. Pour rappel, les vertébrales naissent de la sous-clavière droite (issue du tronc artériel brachio-­céphalique, TABC) et gauche (qui naît directement de la crosse aortique) (Fig. 1).