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Les schémas de neuro-anatomie : le diencéphale

Résumé
La chronique du mois vise à faire le point sur des éléments de base de neuro-anatomie fonctionnelle ou de neurophysiologie. Elle a pour objectif de rappeler la neuro-anatomie de manière ludique et accessible.
Comme « Le simple est toujours faux », il sera nécessaire pour le lecteur de garder un œil critique et d’accepter que la chronique soit orientée vers un public non spécialisé.

Introduction

Beaucoup d’esprits croient que le cortex cérébral est la partie la plus importante du cerveau, siège de la conscience, de la communication verbale et non verbale, et maîtresse de nos actions les plus complexes. Mais quelle évolution animale placerait aussi superficiellement, donc sous la menace d’une agression extérieure, la partie la plus importante de son existence ; bien entendu : aucune. La partie la plus importante du cerveau est profonde, tout comme l’est le tronc cérébral (qui pour rappel, ne fait pas partie du cerveau) : le diencéphale.
Le diencéphale est une structure cérébrale majeure située au centre du cerveau, entre les hémisphères cérébraux et le tronc cérébral. Il constitue une zone clé pour l’intégration des signaux sensoriels, moteurs, autonomes, et endocriniens. Formé par plusieurs sous-structures interdépendantes – le thalamus, l’hypothalamus, l’épithalamus, et le subthalamus –, le diencéphale joue un rôle essentiel dans la régulation de nombreuses fonctions vitales (Fig. 1).
Le thalamus agit comme un relais pour les informations sensorielles, traitant et dirigeant les signaux vers les régions appropriées du cortex cérébral. L’hypothalamus, en étroite connexion avec le système endocrinien, assure la régulation de l’homéostasie en influençant la température corporelle, l’équilibre hydrique, l’appétit, et les rythmes circadiens. L’épithalamus, incluant la glande pinéale, participe à la modulation des cycles veille-sommeil et des réponses émotionnelles. Enfin, le subthalamus est impliqué dans la modulation des activités motrices.

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