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Les schémas de neuro-anatomie : les nerfs crâniens, les nerfs de l’oculomotricité III, IV, VI

Résumé
La chronique du mois vise à faire le point sur des éléments de base de neuro-anatomie fonctionnelle ou de neurophysiologie. Elle a pour objectif de rappeler la neuro-anatomie de manière ludique et accessible.
Comme « Le simple est toujours faux », il sera nécessaire pour le lecteur de garder un œil critique et d’accepter que la chronique soit orientée vers un public non spécialisé.

Introduction

Le mouvement des yeux, apparemment simple et automatique, repose sur une organisation neurologique d’une grande complexité. Dès l’Antiquité, Galien décrivait déjà les nerfs responsables de la mobilité oculaire, sans pour autant en saisir toute la subtilité. Ce n’est qu’avec le développement de la dissection anatomique et de la neurophysiologie moderne que la compréhension des nerfs de l’oculomotricité a véritablement progressé.
Les mouvements oculaires sont essentiels à la vision. Ils permettent non seulement de fixer une cible, mais aussi d’explorer l’espace, de suivre un objet en mouvement et de maintenir la stabilité de l’image sur la rétine malgré les déplacements de la tête. Cette mobilité résulte de l’action coordonnée de six muscles oculomoteurs extrinsèques et de deux structures intra-oculaires – la pupille et le cristallin – commandées par trois nerfs crâniens : le nerf oculomoteur commun (III), le nerf trochléaire (IV) et le nerf abducens (VI) (Fig. 1). Ces nerfs constituent de véritables « câbles » reliant les noyaux moteurs du tronc cérébral à la périphérie, où ils orchestrent la synergie musculaire indispensable à une vision binoculaire nette.
L’étude des nerfs de l’oculomotricité illustre parfaitement la richesse du lien entre anatomie et sémiologie. Une paralysie de ces nerfs entraîne presque toujours une diplopie, symptôme immédiatement perceptible par le patient, qui conduit rapidement au clinicien. Cette diplopie, qu’elle soit horizontale, verticale ou oblique, constitue un signe d’appel majeur, invitant à rechercher une atteinte neurologique centrale, une pathologie compressive périphérique, une atteinte métabolique ou encore un processus inflammatoire.

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