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Les schémas de neuro-anatomie : l’hypothalamus, chef de l’orchestre cérébral

Résumé
La chronique du mois vise à faire le point sur des éléments de base de neuro-anatomie fonctionnelle et de neurophysiologie. Elle a pour objectif de rappeler la neuro-anatomie de manière ludique et accessible. Comme « Le simple est toujours faux », il sera nécessaire pour le lecteur de garder un œil critique et d’accepter que la chronique soit orientée vers un public non spécialisé.

Introduction

La coordination du corps humain, comme de celui de tous les vertébrés, est assurée par l’hypothalamus, petite structure de la taille d’une noix formant la partie ventrale du diencéphale (Fig. 1). Il est composé de plusieurs sous-structures appelées « noyaux ». Ces noyaux sont des structures neuronales indépendantes, comme les instruments d’un orchestre coordonnés pour diriger une symphonie harmonieuse de processus physiologiques et comportementaux.

Comme les violons qui apportent la mélodie principale, le noyau préoptique règle le comportement sexuel, le rythme circadien et la température corporelle pendant que les cuivres puissants du noyau paraventriculaire résonnent pour produire des hormones nécessaires à notre métabolisme, notre croissance et notre réponse au stress. Les percussions rythmiques du noyau suprachiasmatique marquent le tempo de notre horloge biologique. Comme les tambours bien cadencés, ce noyau régule nos cycles de veille/sommeil. Dans cet orchestre cérébral, les cordes vibrantes du noyau ventromédial influencent nos réactions émotionnelles, apportant profondeur et nuance à notre expérience musicale. Le noyau dorsomédial, en régulant l’appétit et la satiété, apporte le soutien énergétique classiquement confié aux trombones par le maestro (Fig. 2). L’hypothalamus harmonise ces différentes sections, en ajustant le tempo et en modulant les tonalités selon les besoins changeants de notre corps. Il assure la coordination entre les différents instruments, créant une symphonie de vie en parfaite concordance. Des dysfonctionnements dans cette partition complexe peuvent entraîner des troubles hormonaux, des dysfonctions métaboliques et des perturbations du rythme biologique.

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