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Les troubles de la communication dans la maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative fréquente affectant environ 200 000 personnes en France [1], ce qui en fait la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer [2]. Elle affecte toutes les tranches d’âge, mais sa prévalence augmente avec l’âge [3]. Cette dernière va considérablement augmenter dans l’avenir pour doubler dans le monde [4].

Les mécanismes physiopathologiques qui sont à l’origine de la maladie de Parkinson (MP) sont complexes (neuro-­inflammation, stress oxydatif, apoptose…), entraînant en particulier la dégénérescence progressive des neurones dopaminergiques d’une région du tronc cérébral appelée substance noire. Cette zone est impliquée dans la production de dopamine et son atteinte entraîne une diminution de sa production, ce qui altère en particulier les automatismes moteurs, cognitifs ou émotionnels. Si le processus commence des années avant la survenue des premiers signes moteurs (en moyenne 10 ans) [5], le patient rentre après une phase préclinique dans une phase prémotrice où il peut présenter des troubles du sommeil en sommeil paradoxal (rêves agités, en anglais rapid eyes movement behavior disorders, RBD), des troubles de l’odorat et/ou une constipation.
Une fois que les premiers signes moteurs apparaissent, le diagnostic clinique peut être fait [5, 6]. On distingue alors schématiquement trois stades cliniques : (i) le stade où la clinique est contrôlée par le traitement, (ii) le stade des complications motrices, et (iii) le stade des manifestations non dopasensibles. Leur durée est variable d’un patient à l’autre.
La problématique des troubles de la voix et de la parole s’observe à tous les stades de la MP. Ils sont rapportés par 70 % des patients parkinsoniens interrogés [7].
« Dans la grande majorité des cas de la paralysie agitante (maladie de Parkinson), les troubles de la parole deviennent de plus en plus évidents au cours de la progression de la maladie. Les points d’accentuation disparaissent, le volume vocal diminue, tandis que la prononciation des consonnes se dégrade et que la phrase s’achève dans un murmure. Alors qu’au début de la maladie la voix est faible, monotone (sans variation de hauteur), l’aggravation progressive de la dysarthrie conduit à une diction devenant inaudible et inintelligible. Tandis que la lenteur générale des mouvements se traduit aussi dans le débit de parole dans certains cas, d’autres patients parlent vite en emmêlant les mots et quelques-uns réalisent une accélération des mots jusqu’à la fin de la phrase, imitant la festination de la marche » [8].

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