Les principaux troubles du sommeil (insomnie, trouble du comportement en sommeil paradoxal et somnolence diurne excessive), leur prévalence, étiologie et prise en charge seront abordés dans cet article.
Résumé
Les troubles du sommeil dans la maladie de Parkinson sont fréquents et sont principalement représentés par l’insomnie, la somnolence diurne excessive et le trouble du comportement en sommeil paradoxal. Ils peuvent être présents dès le début de la maladie et il est donc crucial de savoir les rechercher et les traiter, ces troubles affectant fortement la qualité de vie des patients et de leur partenaire.
Abstract: Sleep disorders in Parkinson’s disease
Sleep disorders in Parkinson’s disease are common and are primarily characterized by insomnia, excessive daytime sleepiness, and rapid eye movement sleep behavior disorder. These issues can be present from the onset of the disease, making it essential to recognize and treat them, as they significantly impact the quality of life for both patients and their partners.
Évaluation des troubles du sommeil dans la MP
Les troubles du sommeil pouvant s’associer, ceux-ci devront être évalués dans leur ensemble à l’aide d’un entretien structuré avec le patient et, si possible, avec son conjoint. L’interrogatoire « sommeil » permet de recueillir des informations détaillées sur les habitudes de sommeil : les horaires de coucher et de lever en semaine et le week-end, la durée du sommeil, les réveils nocturnes, les difficultés à s’endormir ou à maintenir le sommeil. Différentes échelles peuvent être utilisées, ainsi qu’un agenda de sommeil reflétant les habitudes de coucher et lever ainsi que la qualité de l’éveil et du sommeil. La Parkinson’s Disease Sleep Scale (PDSS-2) est spécifique à la maladie de Parkinson (MP) et reprend les principaux symptômes habituellement rapportés par les patients, tandis que l’échelle de somnolence d’Epworth permet de dépister la somnolence. L’actimétrie captant la présence ou l’absence de mouvements peut également être utile pour évaluer le rythme veille-sommeil. Dans des cas très spécifiques, une vidéo-polysomnographie nocturne est réalisée, parfois suivie de tests de vigilance diurnes. Quand la situation est complexe (association de plusieurs troubles du sommeil ou résistance à une première ligne de traitement), l’adressage à un expert du sommeil est recommandé.
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