Un nouveau marqueur d’intérêt en OCT ?
Moussa H et al. Vitreomacular Interface Abnormalities in Multiple Sclerosis; A Novel Signature of Disability. Poster Session 10 ; P10.3-013. AAN 2023.
Différents paramètres OCT ont été étudiés comme biomarqueurs candidats pour suivre l’évolution silencieuse de la SEP. Malheureusement, les études jusqu’à présent fondées sur la mesure de l’épaisseur des fibres neuro-rétiniennes (RNFL) papillaire ou maculaire peinent à confirmer les espoirs entrevus.
D’autres anomalies ophtalmologiques en lien avec l’inflammation du nerf optique pourraient être associées à la SEP. L’équipe du John Hopkins Hospital présente une approche originale basée sur la détection d’anomalies de l’interface entre le vitré et la macula, comme les membranes épirétiniennes. Sur le plan physiopathologique, ces anomalies traduisent une altération de la barrière hématorétinienne et les auteurs émettent l’hypothèse que ces anomalies sont associées à l’existence d’un processus inflammatoire plus sévère au niveau du système nerveux central. Une cohorte de 1 463 patients atteints de SEP et disposant d’un examen OCT a été analysée. Parmi ces patients, 95 avaient des anomalies de l’interface vitréomaculaire, ce qui semble globalement cohérent avec les données de prévalence en population générale.
Ces patients ont été appariés en âge et en sexe à 89 contrôles présentant une SEP sans anomalie de cet ordre.
La moyenne d’âge des patients était de 60 ans avec une prédominance féminine (72 %). Les auteurs ne précisent malheureusement pas leur profil phénotypique ni leur statut thérapeutique.
Les auteurs rapportent que les patients avec des anomalies vitréomaculaires en OCT avaient un EDSS plus élevé par rapport aux contrôles (3,5 vs 2,0 ; p = 0,01). L’acuité visuelle standard ou bas contraste n’était en revanche pas significativement différente entre les deux groupes.
La présence d’anomalies vitréomaculaires était également associée à une atrophie plus marquée au niveau des couches nucléaires internes et externes de la rétine, ainsi que de l’épithélium pigmentaire (Fig. 1).
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