Introduction
Les séquences de susceptibilité magnétique (SWI pour susceptibility-weighted imaging) et de perfusion ASL (arterial spin labeling signifiant « marquage des spins artériels ») sont deux séquences IRM complémentaires, utilisables en routine clinique, et réalisées sans injection de produit de contraste gadoliné (PCG).
La séquence SWI est une séquence écho de gradient avec un contraste optimisé pour visualiser les structures veineuses et les produits de dégradation de l’hémoglobine. La séquence de perfusion ASL est quant à elle une technique de quantification du débit sanguin cérébral dont les modalités d’acquisition peuvent varier selon les constructeurs (2D ou 3D, FSE ou EPI).
Ces deux séquences IRM apportent des informations originales par rapport aux séquences conventionnelles, améliorant la sensibilité et la spécificité de l’IRM pour de nombreux diagnostics. Plus qu’une description exhaustive des applications respectives des séquences SWI et ASL, c’est surtout la valeur ajoutée de l’association de ces deux techniques que nous développerons dans cet article.
L’objectif de cet article est :
- de rappeler brièvement les principes techniques de ces deux séquences,
- de décrire la sémiologie observée en proposant un guide d’interprétation des images ASL/SWI,
- d’illustrer la valeur ajoutée de l’association ASL/SWI en routine clinique,
- de mieux connaître les limites et les perspectives de ces deux techniques.
Principes techniques
Imagerie de susceptibilité magnétique, principes techniques
En fonction des constructeurs, différents acronymes sont utilisés pour désigner les séquences IRM permettant l’imagerie de susceptibilité magnétique. On parle ainsi de séquences SWI (Siemens), SWAN (General Electric), SWIP ou Venous BOLD (Philips).
Ces séquences IRM ont toutes en commun de favoriser la visualisation des veines et des produits de dégradation de l’hémoglobine (par un effet de susceptibilité magnétique). Elles reposent sur l’utilisation d’une acquisition 3D, haute résolution, en écho de gradient, avec un temps d’écho (TE) adapté et une compensation de flux. Le choix du TE est fondamental ici pour obtenir un contraste optimal entre les veines et le parenchyme cérébral, il est habituellement de l’ordre de 20 ms à 3T, de l’ordre de 40 ms à 1,5 T [1].
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