Quelles sont les avancées les plus marquantes de ces dernières années dans les mouvements anormaux ?
Une place croissante de l’imagerie dans le diagnostic
Si la clinique garde une place majeure dans le diagnostic de la maladie de Parkinson et des maladies apparentées, les progrès de l’imagerie permettent un diagnostic plus précoce et plus précis. Dans les formes difficiles de syndromes parkinsoniens, la scintigraphie au DATscan permet de mettre en évidence de façon sensible et spécifique un déficit en dopamine, caractéristique de la maladie de Parkinson et des autres syndromes parkinsoniens [1]. Elle peut être utile aussi pour différencier une démence à corps de Lewy d’une maladie d’Alzheimer, lorsque la symptomatologie parkinsonienne n’est pas marquée. En consultation, une fois qu’un syndrome parkinsonien est identifié, il reste à en déterminer la cause : est-ce une maladie de Parkinson ou une autre cause ? Pour ces autres causes, comme la paralysie supranucléaire progressive ou l’atrophie multisystématisée, l’IRM encéphalique apporte une aide précieuse [2] (Fig. 1, 2). La scintigraphie cardiaque au MIBG semble représenter un marqueur intéressant pour différencier une atrophie multisystématisée d’une maladie de Parkinson [3].
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