L'expertise scientifique

Depuis déjà plusieurs décennies, les maladies cardio-neurovasculaires représentent un enjeu de santé publique globale. Sur les 5 dernières années, on estime qu’un tiers des décès est attribuable à ces pathologies dans le monde.
Les médecins, neurologues et cardiologues, sont des acteurs majeurs de la prévention, du dépistage, mais aussi du parcours de soins chez ces malades qui présentent de très nombreuses similitudes épidémiologiques et physiopathologiques.
L’augmentation de la prévalence des facteurs de risque cardiovasculaires, en particulier de l’hypertension artérielle, du diabète, de l’obésité, mais aussi de facteurs environnementaux plus récemment identifiés (pollution atmosphérique aux particules fines, pollution sonore…) sont des cibles maintenant établies et qui permettent de réduire l’ensemble des pathologies qu’elles soient cardiologiques ou cérébrales.
Les infarctus cérébraux d’origine cardioembolique représentent environ un tiers des AVC. Les progrès en termes de prévention secondaire spécifique permettent de réduire le risque de récidive.
Ces pathologies très fréquentes au quotidien posent des enjeux économiques majeurs pour les structures de soins. Une collaboration étroite entre cardiologues et neurologues passe par l’organisation de temps d’échange dont la réunion pluridisciplinaire est le point d’orgue.

Organisation de la réunion de concertation pluridisciplinaire

L’organisation de la réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) doit être formalisée avec un rythme clairement établi adapté à l’activité (mais doit être d’au moins deux fois par mois) et repose sur :
• un coordonnateur : son rôle est d’établir la liste des patients dont le dossier doit être analysé à la prochaine réunion, d’en avertir les professionnels membres « permanents » de la RCP ainsi que le médecin référent des patients, et de convoquer le cas échéant des représentants de disciplines utiles pour les discussions envisagées ;
• un secrétariat ;
• une traçabilité systématique :
- de toutes les décisions, dont au moins un exemplaire doit être placé dans le dossier du patient (papier ou électronique),
– de l’indication des références scientifiques utilisées,
- de l’essai thérapeutique qui serait proposé au patient,
– du nom du médecin/professionnel référent qui doit assurer le suivi de la décision (explication au patient et organisation de la prise en charge).

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