Depuis maintenant 2 ans, un grand nombre de communications portant sur l’intérêt des neurofilaments comme biomarqueurs dans la SEP attire l’attention. Si les premiers dosages ne pouvaient être réalisés que dans le LCR, il est dorénavant possible de les effectuer à partir d’échantillons sanguins, ce qui rend l’examen plus acceptable par les patients.
Intérêt des neurofilaments dans les différentes formes de SEP
Martin SJ et al. CSF neurofilament light chain in multiple sclerosis and its subtypes: a meta-analysis of case control studies. Ectrims 2018, Poster Session 3, P1171.
À retenir
Les taux sériques des neurofilaments sont corrélés aux taux intrathécaux
> Taux de NfLs :
– SEP en poussée > SEP en rémission > contrôles
– SEP-SP > SEP-PP
> Taux de NfLs à baseline : marqueurs de sévérité et prédictifs d’une évolution péjorative
Les taux de chaînes légères de neurofilaments (NfL) diffèrent selon les stades de la maladie et son activité. Ainsi, Martin et al. ont repris l’ensemble des données publiées à ce sujet et présenté une méta-analyse. Il a ainsi été retrouvé que les patients présentant une SEP-RR avaient des taux de NfL sériques (NfLs) 5 fois plus importants que les contrôles. Cette différence était encore plus importante (taux 9 fois supérieurs) en cas de poussées. En revanche, il ne semblait pas y avoir de différence de taux de NfLs entre les SEP primaires et secondairement progressives, probablement faute de données suffisantes (176 patients).
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